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Le principe de conservation de l'énergie
Nous allons évoquer ici ce qui semble bien être l'obstacle majeur au développement des moteurs à énergie libre : les lois de conservation de l'énergie.
Ces lois sans appel forment le corpus du principe de conservation de l'énergie et sont l'argument ultime des détracteurs de l'énergie libre. On peut les résumer synthétiquement par l'axiome bien connu : Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. (Lavoisier)
Un peu d'histoire :
« La physique du dix-neuvième siècle voit le développement de la connaissance des lois de conservation et la découverte progressive de leur caractère fondamental pour la physique mathématique et théorique. Elle commence également à s’apercevoir du lien étroit qui existe entre les lois de conservation et les principes de symétrie.
Le principe de la conservation de l’énergie, ou premier principe de la thermodynamique, équivaut à l'affirmation de l’impossibilité d’un mouvement perpétuel de première espèce (tel qu’un moteur qui n’emprunterait rien à l’extérieur).
Quant au deuxième principe, ou principe de Carnot (qui stipule l’augmentation de l’entropie pour les systèmes thermodynamiques), il équivaut à l’affirmation de l’impossibilité d’un mouvement perpétuel de deuxième espèce, tel que celui d’une machine périodique transformant de la chaleur en travail. Une telle transformation s’accompagne toujours d’un transport d’une source chaude à une source froide, deux sources de chaleur étant donc nécessaires. Sadi Carnot le démontra pour les machines réversibles, dans ses Réflexions sur la puissance motrice du feu (1822). Ce résultat fut généralisé et formalisé ultérieurement par Rudolf Clausius et par William Thomson (Lord Kelvin).
La loi de la conservation de l’énergie telle qu’elle intervient en thermodynamique est une loi macroscopique, à la différence de celles de la conservation de la quantité de mouvement et du moment angulaire. Sa validité pour les systèmes microscopiques, bien qu’admise en général, fut discutée à propos du mouvement brownien (par Gouy) ou des constituants organiques des tissus vivants (par Helhmoltz), ainsi que des phénomènes radioactifs qui apparurent à la fin du siècle. » (Michel Paty)
Ce principe est tellement fort en physique qu’à chaque fois qu'il a paru ne pas être vérifié, cela a conduit à des découvertes importantes : la radioactivité a un temps été interprétée comme la réémission de quelque chose qui était reçu de l'extérieur, et l'explication finale est venue de l'équivalence masse-énergie.
Les trois grands principes de la thermodynamique : (article Wikipedia)
Alors, l'énergie libre, une chimère inaccessible ?
Pour les chercheurs qui manipulent quotidiennement des aimants permanents (à champ magnétique statique) il semble évident que ceux-ci, de par la restructuration atomique qu'ils ont subie lors de leur magnétisation, possèdent une énergie d'une puissance constante donnée mais dont la quantité est virtuellement inépuisable dans le temps.
Pourquoi ? La question est excellente (merci de l'avoir posée dirait un politicien), mais pour le moment, bien que de nombreuses théories soient en circulation, il serait présomptueux de dire que l'on puisse y apporter une réponse définitive. L'approche la plus plausible est celle de l'énergie du point zéro.
On suppose avec cette théorie globale que le magnétisme, statique ou dynamique, est capable dans certaines conditions particulières, de créer un point de passage pour l'énergie, du niveau quantique au niveau matériel objectif de notre environnement ordinaire.
Les pages suivantes nous invitent à une compréhension plus globale de cette énergie.
Mais, pour la petite histoire, aucune loi n'étant inviolable, voici au moins un contre-exemple :
Le mouvement perpétuel inventé par Reidar Finsrud : une balle d'acier de 6,8 cm de diamètre et de 10 kg roule sur une piste horizontale circulaire de 64 cm de diamètre. Trois pendules longs de 1,15 m munis chacun d'un poids réglable à leur extrémité contrôlent trois aimants en fer à cheval devant laquelle la balle d'acier passe. Dans la piste de roulement sont intégrées trois lames de 5 cm sur lesquelles la balle pousse en passant, provoquant ainsi le balancement des pendules. La balle d'acier ne s'est pas arrêtée pendant des mois...
Cette machine est bel et bien un mouvement perpétuel mécanique. Nous noterons néanmoins la présence des trois aimants en fer à cheval. Ici encore, le magnétisme semble la seule solution apte à apporter le complément d'énergie nécessaire au système pour être surunitaire. Sinon, les frottements auraient rapidement raison du mouvement de la balle d'acier.
Ce mouvement perpétuel est visible à la Galerie Finsrud, Osloveien 272, 1440 Drobak - Norvège
La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
(Albert Einstein)