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Rampe magnéto-gravitationnelle sur-unitaire
Mise à jour du 28/12/2018
Le présent document a pour objet de retracer l’évolution d’une recherche expérimentale concernant
le comportement cinétique d’une bille d’acier dans un système de champs de forces
magnétique et gravitationnelle en interaction.
Présentation de l’inventeur :
Monsieur Ruy, Jean Bardot, Architecte de formation diplômé de l’École Spéciale d’Architecture (ESA), inventeur de l’appareil présenté ici sous l’appellation de Rampe magnéto-gravitationnelle sur-unitaire.
Voir aussi du même auteur :
Différentiel de Potentiel Électro Cinétique
Introduction :
Générer de l’énergie par interaction de deux énergies potentielles agissant en synergie avec une masse en mouvement est elle une problématique concevable ? C’est à cette interrogation que la présente étude, non exhaustive, tente d’apporter un commencement de réponse de manière expérimentale et pragmatique.
En Février 1988, dans le numéro 845 du magasine Science et Vie, monsieur Renaud de la Taille alors rédacteur, consacrait un article à la description d’un curieux appareil fabriqué par l’auteur de cet exposé.
Celui-ci, par le biais d’un circuit magnétique permanent, fait remonter une bille d’acier sur un plan incliné avant de la restituer au champ de gravitation terrestre.
En se reportant au schéma ci-dessous, il est possible de détailler le cycle que la bille d’acier effectue de la façon suivante :
Du point 0 au point 1
Cette première phase consiste à élever manuellement la bille d’acier et la poser sur la plate forme de départ.
Cette action confère à la bille son énergie potentielle gravitationnelle initiale.
Du point 1 au point 2
Cette deuxième phase augmente l’énergie potentielle gravitationnelle de la bille.
A ce stade le champ magnétique produit un premier travail d’attraction qui a pour effet d’accélérer la bille.
Du point 2 au point 3
Cette troisième phase ralentit la chute de la bille mais ne l’arête pas du fait de l’accélération du champ gravitationnel.
A ce stade le champ magnétique produit un deuxième travail d’attraction qui a pour effet de ralentir la bille.
Du point 3 au point 4
Durant cette dernière étape la bille tombe librement.
A ce stade la bille restitue son énergie potentielle gravitationnelle initiale sous forme d’énergie cinétique.
Les mesures dynamométriques de la force d’impacte de la bille effectuées entre les points 1 à 0 d’une part et 2 à 4 d’autre part, montrent des valeurs sensiblement identiques. Considérant ce résultat le cycle de la bille ne produit pas d’énergie récupérable.
Cependant si on prend en compte les deux travaux d’attraction produis par le champ magnétique du circuit, n'est il pas possible de dire que la bille d’acier a dissipée plus d’énergie cinétique que celle potentielle qui lui est transmise initialement, sans pour autant affaiblir le potentiel magnétique initial du circuit ?
L’expérience peut être reproduite indéfiniment.
Le système ne comporte aucun circuit électromagnétique
ni aucun composant électronique.
Voir aussi :
http://www.youtube.com/watch?v=aHVBu77jz4w&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=oEkK87m-2B8
Le schéma ci-dessus représente un modèle en réduction, muni d’une rampe.
La bille d’acier mesure 30mm de diamètre pour une masse de 113gr.
La différence de hauteur entre le point 0 et le point 1 est de 20mm.
La différence de hauteur entre le point 0 et le point 2 est de 7mm.
Le travail mécanique de recyclage Wm(r), nécessaire pour déplacer la bille du point 2 au point 0 sans repasser par le point 1 est :
Wm(r) = m . g . h = 7.7 milli Joules
Avec m = 0.113Kg
v = 9.81 m/s²
h = 0.007m
Le travail mécanique Wm(i), générée par interaction des champs de forces magnétique et gravitationnelle, nécessaire pour déplacer la bille du point 0 au point 2 est :
Wm(i) = m . g . h = 22 milli Joules
Avec m = 0.113Kg
v = 9.81 m/s²
h = 0.02m
Il est possible de constater que bien que ces deux travaux soient indépendants l’un de l’autre,
Wm(r) > Wm(i)
Cet appareil ci-dessus a fait l’objet d’une présentation le 30 Mars 2011 à Monsieur Assan KLIFI, responsable du département Electromagnétisme du Palais de la Découverte à Paris.
La photo ci-dessous montre un système de rampes magnétiques qui fonctionnent selon le principe précédemment décrit et sur lequel deux billes d’acier circulent en même temps. L’énergie cinétique dissipée par les billes d’acier est supérieure au travail mécanique nécessaire à leurs recyclages.
Vidéos
Contrôler, c'est inhiber, et un système entièrement inhibé est bloqué.
(Alan Watts)
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